Dans une vidéo publiée mardi 30 août sur ses réseaux sociaux, le rappeur Timal assène de violents coups de pied sur la tête de son chien, pour le punir d’avoir uriné dans son salon. Un geste inadmissible, pourtant justifié par le rappeur par « l’éducation ». La vidéo a été dépubliée depuis, après avoir provoqué une vague d’indignation auprès de ses followers.
Dans une story diffusée sur son compte Snapchat, le rappeur qui a récemment travaillé avec Booba s’est mis en scène en train de frapper son chien.
Dans la séquence qui dure quelques secondes, il montre d’abord des flaques dans son salon, laissant deviner que son animal a uriné. Puis, il se tourne vers son chien, prostré dans son panier, et le frappe de plusieurs coups de pied en sous-titrant la courte vidéo : “Connard va”.
L’affaire ne s’arrête pas là. Les internautes choqués ont été nombreux à réagir sur les réseaux sociaux. Si bien que le rappeur a publié une seconde vidéo où il ose justifier son geste inadmissible par « l’éducation » …
Cet épisode rappelle la triste affaire Kurt Zouma, le joueur international avait, lui aussi, diffusé des images où il se montrait violent envers son chat. On le voit frapper son animal de compagnie et lui jeter des objets alors que celui-ci tente désespérément de fuir.
La Fondation avait immédiatement porté plainte et demandé la suspension immédiate du joueur. Heureusement, une association britannique a pu récupérer la pauvre victime et le placer dans un refuge. Le footballeur a finalement été sanctionné de près de 300 000 euros par son club et condamné en juin dernier par la justice britannique à 180 heures de travaux d’intérêt général.
Kurt Zouma, Timal ou bien d’autres, ces personnalités suivies par des centaines de milliers de jeunes sur les réseaux sociaux se doivent d’être exemplaires !
Dans la journée, le chien a été récupéré et mis à l’abri !
Deux jours après la diffusion des images, le rappeur a été condamné, ce jeudi 1er septembre au soir, par le tribunal de Meaux à verser 6.000 euros pour « actes de cruauté envers un animal domestique ».
Rien ne justifie la cruauté envers un animal. C’est un délit puni de 4 ans de prison et de 60 000 euros d’amende lorsqu’il est commis par le propriétaire de l’animal !
La FBB condamne fermement la diffusion de telles images qui banalisent la violence envers les animaux et se constitue partie civile systématiquement !