Malgré les dégâts provoqués par la Covid-19 pendant 2 mois, nous ne pouvons en ignorer les effets positifs. Le confinement a permis à la nature et à la faune de reprendre ses droits, une excellente nouvelle pour la biodiversité. Mais ce répit aura été de courte durée et le déconfinement rend la faune plus vulnérable que jamais.
OISEAUX ET PHOQUES PERTURBÉS PAR LES TOURISTES
À l’arrivée des vacances d’été, les touristes qui n’ont pas pu voyager à l’étranger envahissent certaines régions de France peu habituées à une telle marée humaine. Pour exemple, en Baie de Somme (Picardie), certains oiseaux ont profité du calme pour élargir leur territoire, et de nombreux nids se trouvent directement au sol. Ces nids et la progéniture qu’ils protègent sont aujourd’hui perturbés par les vacanciers !
Autre exemple : les phoques habituellement laissés en paix par les habitants de la région, sont aujourd’hui perturbés par des touristes inconscients qui s’approchent au plus près dans le seul but d’obtenir un selfie…
Des comportements d’autant plus dangereux qu’ils peuvent mener à l’abandon des petits par leur mère. Cela a déjà été le cas pour au moins quatre bébés qui, prenant peur, se sont jetés à l’eau et n’ont pas pu retrouver leur mère. Ils ont dû être transférés dans un centre de soins.
Quel prix la faune sauvage de notre bel hexagone devra-t-elle payer pour une simple photo de vacance ? L’être humain – menace ultime pour la faune et la flore – devient d’autant plus dangereux pour ces espèces sauvages qui ont cru l’espace de quelques semaines que leur planète leur appartenait à nouveau…