FOURRURE : signe extérieur de cruauté
Premières victimes de la mode : les animaux ! Chaque année, dans le monde, 140 millions d’animaux sont sacrifiés pour leur fourrure.
La Fondation Brigitte Bardot se bat pour faire cesser cette cruauté inutile, à commencer par la fin des élevages de fourrure en France et l'interdiction de l'importation de peaux d'animaux piégés.
Ces animaux sont à 90% issus d’élevages sordides, où ils sont abattus de manière barbare, tandis que 10% sont cruellement piégés dans la nature. Alors que la mode élimine la fourrure de ses collections et que plusieurs pays d’Europe ont interdit les élevages de fourrure, la France persiste à autoriser l’élevage de visons d’Amérique.
En Chine, les ignobles élevages de chiens viverrins alimentent le marché du prêt-à-porter européen et les consommateurs n’arrivent plus à distinguer la vraie de la fausse fourrure faute d’étiquetage clair. La Fondation a quand même réussi à faire interdire l’importation dans notre pays de peaux de chiens et de chats ! Parmi nos autres combats : le plumage à vif des oies et la torture des lapins angora.
NOS ACTIONS CONTRE LA FOURRURE
La Fondation Brigitte Bardot agit sur tous les plans pour faire interdire la fourrure animale :
intervention dans les médias,
campagnes de communication,
manifestations et distribution de matériel militant,
actions en justice,
soutien des parlementaires français et des eurodéputés défendant la cause animale,
site dédié jeneportepasdefourrure.com
FOURRURE DE VISON : LES ÉLEVAGES DE LA HONTE
Pour montrer au grand public la réalité des élevages de fourrure en France, notre Fondation réalise également des enquêtes de terrain et des reportages vidéo :
MARIE-CLAUDE PIETRAGALLA INTERPELLE ELISABETH BORNE
La danseuse et chorégraphe Marie-Claude Pietragalla associe sa voix à celle de la Fondation Brigitte Bardot pour dénoncer l’élevage et le gazage de milliers de visons pour la fourrure, chaque année, en France.
Sur des images inédites, tournées par la FBB en décembre 2019 dans un élevage de visons en Haute-Saône, elle interpelle Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique, pour demander la fin de ces élevages de la honte.
DES MESURES ATTENDUES EN 2020
En 2019, aux côtés de 17 ONG, la Fondation Brigitte Bardot a participé à la concertation sur le bien-être animal lancée par le ministère de la Transition écologique et solidaire.
À l’issue de ces réunions de travail, nous avons demandé au gouvernement français :
- l’interdiction des élevages d’animaux pour leur fourrure en France,
- l’interdiction de l’importation de fourrure provenant d’animaux piégés,
- le renforcement des contrôles en douane pour les espèces protégées ou les animaux de compagnie (chiens et chats), dont le commerce de la fourrure est interdit dans notre pays.
La FBB soutient également la proposition de loi déposée par une centaine de députés le 30 avril 2019, qui vise à interdire l’élevage de visons pour leur fourrure et à en abroger le commerce sur notre territoire.
La ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, devait annoncer ses mesures au début de l’année 2020. En raison du confinement mis en place le 17 mars 2020 pour freiner l’épidémie de Covid-2019, ces mesures ont été repoussées dans le calendrier ministériel. Nous restons vigilants et interpellons régulièrement le gouvernement sur ce sujet crucial.
Depuis quelques années, les grands noms de la haute couture rejettent l’un après l’autre l’utilisation de la fourrure dans leurs collections, par souci éthique et refus de leur clientèle de cautionner la maltraitance animale.
Ces dernières années, Gucci, Tom Ford, Burberry, Ralph Lauren, Giorgio Armani, Mickael Kors, Jean-Paul Gaultier ou Versace ont rejoint la liste des marques opposées à la souffrance animale. La Fashion Week 2018 de Londres s’est même vue interdite de fourrure par le Conseil de la mode britannique (BFC) !
Un manteau de fourrure, c’est la mise à mort de 40 renards, 60 visons, 18 lynx ou 6 loups… Qui peut dignement porter la souffrance et la mort de dizaines d’animaux sur soi ?
Le combat n’est pas gagné pour autant : de jeunes créateurs, comme Virgil Abloh chez Louis Vuitton et Kim Jones chez Dior Homme, continuent en 2019 à inclure la fourrure animale dans leurs créations.
Et la maison de mode emblématique qu’est Chanel persiste à utiliser la fourrure, même si elle a franchi un pas en renonçant aux peaux exotiques issues de crocodiles, serpents et raies, élevés et abattus dans des conditions indignes.
LA FOURRURE ENVAHIT LE PRÊT-À-PORTER
Ces dernières années, de nombreuses enseignes de prêt-à-porter ont également mis fin à l’utilisation de fourrure animale dans leurs vêtements et accessoires : The Kooples, Zadig & Voltaire, H&M, La Redoute, Promod, Pull & Bear, Bershka, Zara… Sandro, Maje et Claudie Pierlot rejoignent le mouvement en janvier 2020. Le 24 avril 2020, Canada Goose annonce ne plus utiliser de fourrure, mais seulement de la fourrure récupérée, d’ici 2022.
Malheureusement, la fourrure importée de Chine à bas prix pullule dans toutes sortes de boutiques bon marché, et n’importe qui est susceptible d’acheter de la fourrure animale sans même le savoir !
En effet, 90 % de la fourrure d’élevage est utilisée dans le prêt-à-porter pour servir à la confection de cols, revers, capuches, manchons, pompons, doublures de gants et accessoires divers.
Les consommateurs sont dupés par les étiquettes des vêtements, qui n’indiquent pas l’origine réelle de la fourrure. Ils pensent qu’un prix peu élevé implique qu’il s’agisse de fourrure synthétique, alors qu’ils portent sur eux la peau de chiens viverrins élevés en Chine !
En Asie, il n’est en effet pas plus cher de tuer un animal pour sa peau que de confectionner de la fausse fourrure…
« Ce combat peut être gagné par les consommateurs, si ils arrêtent d'acheter des vêtements avec des capuches et des cols en fourrure. »
Il est très difficile de faire la différence entre vraie et fausse fourrure.
La fourrure animale se reconnaît au toucher et à la vue. Le poil est doux, soyeux et flexible. Il se remet facilement en place quand on passe la main dessus. De plus, une aiguille traverse plus difficilement une peau animale.
Sur l’étiquette, le mot « fourrure » ou « fur » doit normalement être suivi du nom de l’espèce animale utilisée. Certains termes sont scientifiques : neovison vison ou mustela vison (vison d’Amérique), mustela nivalis (belette), vulpes (renard), mustela erminea (hermine). En anglais : raccoon (raton-laveur), racoon dog (chien viverrin), fox (renard), mink (vison).
Si vous avez un soupçon sur une fourrure, n’hésitez pas à contacter la DGCCRF avec une photo de l’étiquette (si il y en a une) et le type de produit, ainsi que le nom et l’adresse de la boutique qui la vend. Vous pouvez également nous alerter si vous rencontrer un cas de fourrure clairement illégal !
La fourrure d’élevage est majoritairement produite en Europe, qui fournit 70% des visons et 63% des renards au niveau mondial.
L’Union Européenne compte environ 6 000 fermes familiales, réparties dans les quelques pays qui persistent à autoriser ce type d’élevage.
Plusieurs pays européens ont mis fin aux élevages de fourrure : le Royaume-Uni en 2000, l’Autriche en 2004, les Pays-Bas en 2012, l’Allemagne et la République tchèque en 2017, le Danemark en 2014 et la Norvège d’ici 2025.
Hors Europe, l’Argentine, la Chine, l’Amérique du Nord et la Russie sont d’autres grands producteurs de fourrure.
Alors qu’une dizaine de pays d’Europe ont interdit la production et la vente de fourrure, la France compte toujours plusieurs élevages de visons d’Amérique, qui sont 200 000 à être sacrifiés chaque année dans notre pays. Pourtant 91% des Français sont opposés à l’industrie de la fourrure, selon un sondage Ifop réalisé en février 2019.
En 2019, la Commission européenne a essayé de normaliser l’élevage d’animaux à fourrure en France, en souhaitant que son 2ème centre de référence sur le bien-être des animaux d’élevage, qui englobe volailles et lapins, se concentre également sur les “animaux à fourrure“.
La Fondation Brigitte Bardot s’est engagée auprès de plusieurs associations de protection animale pour contrer cette tentative en faisant campagne pour une pétition adressée au commissaire européen Vytenis Andriukaitis.
En 1989, avec le soutien financier de l’État français, une nouvelle race de lapin, l’Orylag®, a même été créée génétiquement en France spécialement pour sa fourrure !
Avec un taux de mortalité plus élevé que chez les autres lapins d’élevage (de 25 à 30 %) et des conditions de vie en batterie et d’abattage tout aussi ignobles, l’exploitation de l’Orylag®, avec plus de 10 élevages en France, est une aberration à laquelle nous souhaitons également mettre fin.
Les acteurs du marché de la fourrure s’emploient à faire croire que tout est mis en œuvre pour que les élevages des animaux à fourrure soient éthiquement corrects, comme le prétend sur son site la Fédération Française des Métiers de la Fourrure (FFMF).
Pourtant, la réalité est toute autre, comme le montre une enquête vidéo réalisée par l’association L.214 – Éthique et Animaux et diffusée en février 2018 sur Youtube.
Les animaux sauvages élevés pour leur peau vivent par milliers enfermés dans de petites cages en treillis métallique (pour faciliter l’évacuation des excréments et ne pas souiller leur fourrure), disposées en longues rangées dans des hangars, parfois sous de simples abris de tôle ondulée. Ces élevages sont par ailleurs très polluants pour l’environnement.
Ces conditions de vie totalement incompatibles avec leur nature engendrent des traumatismes les conduisant à se jeter contre les barreaux ou à s’auto-mutiler. Dans ce type d’élevage, les visons d’Amérique vivent l’enfer : ils sont enfermés dans des cages hors-sol, sans accès à l’eau, alors que ces mustélidés sont des animaux semi-aquatiques.
Les animaux destinés au dépeçage sont élevés pendant quelques mois avant d’être abattus de manière brutale, tandis que les spécimens conservés pour la reproduction subissent de longues années cet enfer. Le taux de mortalité dans les portées est très élevé et les mères, stressées et souffrantes, peuvent même agresser leurs propres petits.
Ce que l’on ne trouve pas sur les sites de l’industrie de la fourrure, ce sont les détails sur les méthodes d’abattage. Et pour cause ! Les animaux sont sacrifiés à l’âge de 6 ou 7 mois, après la mue qui masque tous les défauts du pelage. les animaux sont, gazés, électrocutés, tués par injection, empoisonnés ou pendus, avant d’être dépecés, parfois encore conscients.
Le gazage
L’animal est tué par du dioxyde ou du monoxyde de carbone. La mort ne survient qu’au bout d’une vingtaine de secondes, parfois plus.
L'électrocution
Cette méthode consiste à introduire une électrode dans l’anus ou le vagin de l’animal et à en attacher une autre à sa gueule. Une décharge de 1 000 volts est alors envoyée : le choc traverse le cerveau, puis descend vers le corps.
L’électrocution n’assure pas une mort instantanée : elle tue par fibrillation cardiaque, laquelle peut être précédée d’une douleur intense.
L'empoisonnement
D’autres animaux sont empoisonnés à la strychnine, substance qui paralyse leurs muscles en de douloureuses crampes et bloque leur capacité respiratoire.
Les caissons de décompression et la rupture de la nuque comptent parmi les autres méthodes de mise à mort communément employées dans les élevages d’animaux à fourrure.
Chaque année, des millions de ratons laveurs, coyotes, loups, lynx, opossums, ragondins, castors, loutres et autres animaux à fourrure sont tués par piégeage. Il existe différents types de pièges, des pièges subaquatiques aux pièges Conibear, mais le piège à mâchoires est le plus communément utilisé.
Cet instrument aussi primitif a été interdit en 1958 au Royaume-Uni et en en 1991 Europe, mais continue à être utilisé au Canada et aux États-Unis, alors que l‘Amérique du Nord exporte 70 % de ses fourrures en Europe.
Lorsque l’animal marche sur le piège, celui-ci se referme sur sa patte. Les dents du piège lui rentrent dans la chair et souvent brisent ses os. Souffrant terriblement, l’animal se débat frénétiquement pour tenter de libérer sa patte prisonnière, certains en arrivant parfois à s’autoamputer.
L’animal finit souvent par mourir d’épuisement, de froid ou de panique. Si les animaux ayant réussi à se libérer ne meurent pas d’hémorragie, d’infection ou de gangrène, ils peuvent aussi être tués par des prédateurs.
Pour éviter ce risque, on utilise parfois le piège suspendu.
Il s’agit d’un piège à mâchoires suspendu à un arbre ou à un mât. Les animaux piégés sont suspendus dans les airs jusqu’à la mort, ou abattus à l’arrivée du chasseur.
Le piège suspendu ont été interdits au Royaume-Uni en 1904 en raison de leur caractère cruel. Le piège Conibear, ou « piège en X », est censé tuer l’animal sur-le-champ en lui écrasant le cou ou le dos. Mais, en réalité, les animaux pris dans ce piège peuvent y suffoquer pendant 3 à 8 minutes. Les victimes de pièges subaquatiques, comme les castors et les rats musqués, peuvent agoniser pendant 20 minutes avant de se noyer.
<p”>À l’échelle mondiale, la Chine est le premier exportateur de fourrures à bas prix et envoie plus de 90 % de sa production en Europe, aux Etats-Unis, au Japon, en Corée et en Russie.
Selon les sources de l’industrie chinoise de la fourrure, un nombre croissant de commerçants, de stylistes et de manufacturiers ont déplacé leurs entreprises vers la Chine, la main d’œuvre peu coûteuse et l’absence de loi sur le bien-être animal rendant les marges bénéficiaires plus importantes.
Les deux lois existantes sur la protection de l’environnement et de la vie sauvage ne concernent en effet que la protection de la vie animale dans la nature. Les animaux sauvages en captivité sont traités comme des marchandises.
Dans certaines fermes d’élevage chinoises, des renards, chiens viverrins, visons, lapins et autres animaux sont entassés dans des cages métalliques avant d’être étranglés, assommés à coups de bâton, vidés de leur sang et dépecés vivants. Les chats, quant à eux, sont souvent tués par pendaison directement dans leur cage : une longue et douloureuse agonie qui peut durer plusieurs minutes.
Depuis plusieurs années, la Fondation Brigitte Bardot effectue un long travail de lobbying auprès des parlementaires français et étrangers pour mettre fin à la production et à la vente de fourrure animale en France. Ainsi, en 1999, la FBB a permis l’ouverture d’un débat à l’Assemblée Nationale sur les importations de peaux de chats et de chiens en provenance d’Asie et les trafics engendrés en France par un tel commerce.
En janvier 2006, un arrêté ministériel interdit l’introduction, l’importation et la commercialisation en France de peaux, brutes ou traitées, de chiens et de chats, et de produits qui en sont issus. Cependant, la libre circulation des marchandises en Europe rend ce trafic très difficilement contrôlable.
En juin 2007, le Parlement européen adopte une interdiction du commerce des fourrures de chiens et chats dans l’Union européenne. La dérogation autorisant la fourrure de chats et de chiens “qui n’ont pas été élevés ni tués pour la production de fourrure” n’a pas été retenue, suivant ainsi Eva-Britt Svensson, le rapporteur suédois de cette proposition de règlement.
C’est un message fort envers l’industrie de la fourrure, reflétant la mobilisation grandissante des opposants à la fourrure animale, qu’ils s’agisse des protecteurs des animaux ou tout simplement de consommateurs écœurés de porter à leur insu la dépouille d’un animal de compagnie.
« J'appelle le gouvernement à faire cesser immédiatement et définitivement le martyre atroce que subissent les lapins angoras. »
De février à juillet 2016, des enquêteurs de l’association One Voice ont infiltré six élevages français de lapins angoras.
Une vidéo a été mise en ligne, montrant des lapins sanglés sur une table, se faisant arracher les poils par poignées, poussant des hurlements stridents. Un animal cesse de bouger brusquement, tétanisé par le choc.
Ce supplice aussi terrifiant que barbare, les lapins angoras élevés pour leur poil l’endurent tous les trois mois.
Au bout de deux à cinq ans, ceux qui ont survécu seront suspendus la tête en bas, avant de se faire trancher la gorge et que leurs carcasses soient vendues.
Pour alerter sur cette horreur, Brigitte Bardot a publié en 2017 une lettre ouverte au ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, et l’ensemble du gouvernement. Avec d’autres associations, la Fondation Brigitte Bardot demande purement et simplement la fermeture des élevages de lapins angoras et l’interdiction de la vente de vêtements en angora.
Aujourd’hui, en France, la filière angora compte une trentaine d’exploitations, pour environ 3,5 tonnes de poils produits par an. On retrouve l’angora essentiellement en pelote dans les fils à tricoter, mais aussi dans les collections de grandes maisons de couture.
En Chine, premier producteur d’angora au monde, il n’existe pas de peine pour punir les abus infligés aux animaux dans les élevages. Il n’existe pas non plus de normes pour réglementer le traitement des animaux. Lorsque vous achetez un pull, un chapeau ou tout autre produit contenant de l’angora, il y a de très fortes probabilités que cet article provienne de Chine, même si il a été assemblé ailleurs.
La plumaison à vif consiste à arracher à la main sur des oies vivantes les plumes du cou, du dos, du ventre et de la poitrine. Très douloureuse pour les animaux, qui subissent cette torture jusqu’à quatre fois au cours de leur brève et triste existence, elle peut se reproduire jusqu’à 16 fois lorsqu’il s’agit d’animaux reproducteurs.
Le duvet des oies est utilisé pour la fabrication de toutes sortes d’articles : oreillers, couettes, édredons, sacs de couchage, doudounes…
Interdit dans l’Union européenne, le plumage à vif serait toujours utilisé en Hongrie et en Pologne, mais aussi en Chine, l’un des plus grands producteurs de duvet d’oie au monde. Il représenterait encore aujourd’hui jusqu’à 80% de la collecte mondiale de duvet (qui peut être pratiquée sur des animaux morts), un véritable martyr pour les palmipèdes !
Peta France a publié en 2016 une vidéo montrant l’atrocité de cette pratique. L’association Quatre Pattes a démontré qu’en Hongrie, un ouvrier hongrois plumait 3 000 oies en 5 heures, engendrant de terribles douleurs et blessures aux palmipèdes.
La Fondation Brigitte Bardot demande l’interdiction absolue de cette pratique barbare et vous invite à boycotter tous les produits contenant du duvet d’oie !
Crédits photos : Fondation Brigitte Bardot, ShutterStock/Nicolai Dybdal, Wikimedia/Donata Olsen, Wikimedia/Thérèse Ottawa, Creative Commons/Keith Williams, Pixabay/Bruno Glätsch, Creative Commons/Network for Animal Freedom, La Redoute.