Interdisons la fourrure animale

La FBB

Interdisons la fourrure animale

Je ne porte pas de fourrure

Dire non à la fourrure, c’est refuser la cruauté.
Chaque année, des millions d’animaux souffrent et périssent pour répondre à l’industrie de la mode. Derrière chaque manteau, accessoire ou parure, des animaux endurent des conditions cruelles pour satisfaire une industrie dépassée. La Fondation Brigitte Bardot milite pour mettre fin à ces pratiques inhumaines en sensibilisant le public et en œuvrant pour un avenir sans exploitation animale. Ensemble, refusons de cautionner cette barbarie.

Porter de la fourrure,
c’est porter la mort

Derrière la fourrure : un commerce de souffrance et de cruauté

Ces animaux sont à 90% issus d’élevages sordides, où ils sont abattus de manière barbare, tandis que 10% sont cruellement piégés dans la nature. Alors que la mode élimine la fourrure de ses collections et que plusieurs pays d’Europe ont interdit les élevages de fourrure, la France persiste à autoriser l’élevage de visons d’Amérique.

En Chine, les ignobles élevages de chiens viverrins alimentent le marché du prêt-à-porter européen et les consommateurs n’arrivent plus à distinguer la vraie de la fausse fourrure faute d’étiquetage clair. La Fondation a quand même réussi à faire interdire l’importation dans notre pays de peaux de chiens et de chats ! Parmi nos autres combats : le plumage à vif des oies et la torture des lapins angora.

Nos actions contre la fourrure

La Fondation Brigitte Bardot agit sur tous les plans pour faire interdire la fourrure animale :

  • Intervention dans les médias
  • Campagnes de communication
  • Manifestations et distribution de matériel militant
  • Actions en justice
  • Soutien des parlementaires français et des eurodéputés défendant la cause animale

Les mesures attendues

En 2019, aux côtés de 17 ONG, la Fondation Brigitte Bardot a participé à la concertation sur le bien-être animal lancée par le ministère de la Transition écologique et solidaire.

À l’issue de ces réunions de travail, nous avons demandé au gouvernement français :

  • L’interdiction des élevages d’animaux pour leur fourrure en France
  • L’interdiction de l’importation de fourrure provenant d’animaux piégés
  • Le renforcement des contrôles en douane pour les espèces protégées ou les animaux de compagnie (chiens et chats), dont le commerce de la fourrure est interdit dans notre pays


La FBB soutient également la proposition de loi déposée par une centaine de députés le 30 avril 2019, qui vise à interdire l’élevage de visons pour leur fourrure et à en abroger le commerce sur notre territoire.
Nous restons vigilants et interpellons régulièrement le gouvernement sur ce sujet crucial.

La mode dit non à la fourrure

Depuis quelques années, les grands noms de la haute couture rejettent l’un après l’autre l’utilisation de la fourrure dans leurs collections,  par souci éthique et refus de leur clientèle de cautionner la maltraitance animale. 

Ces dernières années, Gucci, Tom Ford, Burberry, Ralph Lauren, Giorgio Armani, Mickael Kors, Jean-Paul Gaultier ou Versace ont rejoint la liste des marques opposées à la souffrance animale. La Fashion Week 2018 de Londres s’est même vue interdite de fourrure par le Conseil de la mode britannique (BFC) !

Un manteau de fourrure, c’est la mise à mort de 40 renards, 60 visons, 18 lynx ou 6 loups… Qui peut dignement porter la souffrance et la mort de dizaines d’animaux sur soi ? 

Le combat n’est pas gagné pour autant : de jeunes créateurs continuent malgré tout à inclure la fourrure animale dans leurs créations. Et la maison de mode emblématique qu’est Chanel persiste à utiliser la fourrure, même si elle a franchi un pas en renonçant aux peaux exotiques issues de crocodiles, serpents et raies, élevés et abattus dans des conditions indignes.

La fourrure envahit le prêt-à-porter

Ces dernières années, de nombreuses enseignes de prêt-à-porter ont également mis fin à l’utilisation de fourrure animale dans leurs vêtements et accessoires : The Kooples, Zadig & Voltaire, H&M, La Redoute, Promod, Pull & Bear, Bershka, Zara, Sandro, Maje et Claudie Pierlot, Canada Goose…

Malheureusement, la fourrure importée de Chine à bas prix pullule dans toutes sortes de boutiques bon marché, et n’importe qui est susceptible d’acheter de la fourrure animale sans même le savoir !

En effet, 90 % de la fourrure d’élevage est utilisée dans le prêt-à-porter pour servir à la confection de cols, revers, capuches, manchons, pompons, doublures de gants et accessoires divers.

Les consommateurs sont dupés par les étiquettes des vêtements, qui n’indiquent pas l’origine réelle de la fourrure. Ils pensent qu’un prix peu élevé implique qu’il s’agisse de fourrure synthétique,  alors qu’ils portent sur eux la peau de chiens viverrins élevés en Chine ! 

En Asie, il n’est en effet pas plus cher de tuer un animal pour sa peau que de confectionner de la fausse fourrure…

découvrez NOS vidéos contre la fourrure

Vraie ou fausse fourrure ?

Il est très difficile de faire la différence entre vraie et fausse fourrure.

La fourrure animale se reconnaît au toucher et à la vue. Le poil est doux,  soyeux et flexible. Il se remet facilement en place quand on passe la main dessus. De plus, une aiguille traverse plus difficilement une peau animale

 

Sur l’étiquette, le mot « fourrure » ou « fur » doit normalement être  suivi du nom de l’espèce animale utilisée. Certains termes sont scientifiques : neovison vison ou mustela vison (vison d’Amérique), mustela nivalis (belette), vulpes (renard), mustela erminea (hermine). En anglais : raccoon (raton-laveur), racoon dog (chien viverrin), fox (renard), mink (vison).

 

Si vous avez un soupçon sur une fourrure, n’hésitez pas à contacter la DGCCRF avec une photo de l’étiquette (si il y en a une) et le type de produit, ainsi que le nom et l’adresse de la boutique qui la vend. Vous pouvez également nous alerter si vous rencontrer un cas de fourrure clairement illégal !

Europe : de moins en moins d’élevages

La fourrure d’élevage est majoritairement produite en Europe, qui fournit 70% des visons et 63% des renards au niveau mondial. 

L’Union européenne compte environ 6 000 fermes familiales, réparties dans les quelques pays qui persistent à autoriser ce type d’élevage.

Plusieurs pays européens ont mis fin aux élevages de fourrure : le Royaume-Uni en 2000, l’Autriche en 2004, les Pays-Bas en 2012, l’Allemagne et la République tchèque en 2017, le Danemark en 2014 et la Norvège d’ici 2025.

Hors Europe, l’Argentine, la Chine, l’Amérique du Nord et la Russie sont d’autres grands producteurs de fourrure. 

En France

La France et une dizaine de pays européens ont interdit la production et la vente de fourrure.


La Fondation Brigitte Bardot a mené campagne, avec d’autres associations, contre une tentative européenne de normaliser l’élevage d’animaux à fourrure, notamment par une pétition adressée au commissaire Vytenis Andriukaitis.

Des méthodes d'abattage cruelles existent encore

Ce que l’on ne trouve pas sur les sites de l’industrie de la fourrure, ce sont les détails sur les méthodes d’abattage. Et pour cause ! Les animaux sont sacrifiés à l’âge de 6 ou 7 mois, après la mue qui masque tous les défauts du pelage. Les animaux sont, gazés, électrocutés, tués par injection, empoisonnés ou pendus, avant d’être dépecés, parfois encore conscients.

  • Le gazage
    L’animal est tué par du dioxyde ou du monoxyde de carbone. La mort ne survient qu’au bout d’une vingtaine de secondes, parfois plus.

  • L’électrocution
    Cette méthode consiste à introduire une électrode dans l’anus ou le vagin de l’animal et à en attacher une autre à sa gueule. Une décharge de 1 000 volts est alors envoyée : le choc traverse le cerveau, puis descend vers le corps. L’électrocution n’assure pas une mort instantanée : elle tue par fibrillation cardiaque, laquelle peut être précédée d’une douleur intense.

  • L’empoisonnement
    D’autres animaux sont empoisonnés à la strychnine, substance qui paralyse leurs muscles en de douloureuses crampes et bloque leur capacité respiratoire. Les caissons de décompression et la rupture de la nuque comptent parmi les autres méthodes de mise à mort communément employées dans les élevages d’animaux à fourrure.

Des pièges féroces dans la nature

Chaque année, des millions d’animaux à fourrure, comme les ratons laveurs, coyotes ou castors, sont victimes du piégeage, principalement avec des pièges à mâchoires. Interdit au Royaume-Uni (1958) et en Europe (1991), cet outil cruel reste largement utilisé au Canada et aux États-Unis, qui exportent 70 % de leurs fourrures en Europe.

 

Ces pièges provoquent des blessures graves, fracturent les os et infligent une souffrance extrême, poussant certains animaux à s’auto-amputer pour tenter de s’échapper. Beaucoup meurent d’épuisement, de froid ou de panique. D’autres, libérés mais blessés, succombent à des infections ou deviennent des proies faciles. Pour limiter ces risques, des pièges suspendus, encore plus cruels, sont parfois utilisés, laissant les animaux agoniser dans les airs ou attendre le chasseur.

Chine : l’enfer des élevages de fourrure

La Chine est le premier exportateur mondial de fourrures à bas prix, expédiant plus de 90% de sa production en Europe, aux États-Unis, au Japon, en Corée et en Russie.

En raison de sa main-d’œuvre peu coûteuse et de l’absence de lois sur le bien-être animal, de nombreuses entreprises ont déplacé leurs activités vers ce pays. Les lois existantes protègent uniquement la faune sauvage dans son habitat naturel, laissant les animaux en captivité traités comme des marchandises.

Dans certaines fermes, des animaux comme les renards, chiens viverrins et lapins subissent des conditions atroces et des méthodes d’abattage particulièrement cruelles. Ils sont entassés dans des cages métalliques avant d’être étranglés, assommés à coups de bâton, vidés de leur sang et dépecés vivants. Les chats, quant à eux, sont souvent tués par pendaison directement dans leur cage : une longue et douloureuse agonie qui peut durer plusieurs minutes.

L'importation de peaux de chats et de chiens

La Fondation Brigitte Bardot mène depuis des années un lobbying actif pour mettre fin à la production et à la vente de fourrure animale en France. En 1999, elle a initié un débat à l’Assemblée Nationale sur les importations de peaux de chats et chiens d’Asie.

 

En janvier 2006, un arrêté ministériel interdit l’introduction, l’importation et la commercialisation en France de peaux, brutes ou traitées, de chiens et de chats, et de produits qui en sont issus. Cependant, la libre circulation des marchandises en Europe rend ce trafic très difficilement contrôlable.

 

En 2007, l’Union européenne a adopté une interdiction généralisée des fourrures de chats et chiens, envoyant un signal fort à l’industrie et répondant à la mobilisation croissante des opposants à la fourrure animale.

J’appelle le gouvernement à faire cesser immédiatement et définitivement le martyre atroce que subissent les lapins angoras.

Brigitte Bardot

Présidente de la FBB

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