Élevage, transport, abattage : Alors que la Commission européenne s'apprête à réviser les normes de bien-être animal, la france affiche son manque d'ambition et reste le cancre de l'UE ! - Fondation Brigitte Bardot

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Élevage, transport, abattage : Alors que la Commission européenne s’apprête à réviser les normes de bien-être animal, la france affiche son manque d’ambition et reste le cancre de l’UE !

Dans un communiqué de presse publié ce jour (les priorités de la France pour réviser la législation européenne sur le bien-être animal), le ministère de l’Agriculture appelle la Commission européenne à modérer son ambition pour ne pas créer une « perte de compétitivité » de l’élevage européen.

Le commissaire à l’Agriculture Janusz Wojciechowski propose en effet de s’appuyer sur les avis scientifiques, de l’EFSA notamment (autorité européenne de sécurité des aliments), pour introduire des normes de bien-être animal et interdire les pratiques incompatibles. Le commissaire a notamment affiché l’ambition de sortir des systèmes cages pour toutes les filières, répondant ainsi à l’attente sociétale forte qui s’est exprimée par l’Initiative Citoyenne Européenne ayant réunie près de 1 400 000 signatures.

Pour Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot :

« Nous avons une opportunité unique de faire progresser la condition animale en Europe avec une Commission européenne qui a l’ambition d’actualiser la législation, à la lumière des connaissances scientifiques acquises, en tenant compte de l’attente sociétale forte. Face aux enjeux majeurs d’une révision de la législation européenne sur les conditions d’élevage, de transport et d’abattage des animaux, la France est un boulet qui défend des mesures cosmétiques qui ne serviront qu’à maquiller son manque d’ambition pour faire évoluer la condition animale. Nous ne pouvons pas accepter la position du ministre français de l’Agriculture qui porte comme « priorités » des sujets secondaires et qui refuse d’aborder la situation des abattoirs, et le cas particulier des abattages rituels sans étourdissement, ou de rejoindre les pays qui souhaitent, comme l’Allemagne, les Pays-Bas ou le Luxembourg, mettre un terme aux longs transports d’animaux vivants vers les pays tiers, Maghreb ou Moyen-Orient notamment. »

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