En plein confinement du pays, il y a urgence pour les centres de soins de la faune sauvage : les financements de l’État n’arrivent plus et les animaux sauvages blessés ne peuvent plus être rapatriés par des bénévoles pour être soignés...
LES SOINS AUX ANIMAUX SAUVAGES FREINÉS PAR LE CONFINEMENT
La crise sanitaire du coronavirus impacte fortement les centres de soins pour la faune sauvage, qui attendent des financements publics pour exercer leur mission nationale d’intérêt général : prodiguer gratuitement des soins d’urgence aux animaux sauvages blessés ou en détresse.
Or ces aides ont pris du retard à cause du report des élections et du confinement des fonctionnaires. Avec la loi d’urgence sanitaire, les bénévoles qui rapatriaient les animaux malades ou blessés vers les centres ne peuvent non plus opérer.
En effet, pour le ministère de l’Intérieur, le transport des animaux sauvages en détresse vers un centre de soins ne constitue pas un motif dérogatoire de déplacement, unique moyen d’être en règle vis-à-vis de l’attestation obligatoire pour toute sortie de son domicile.
Il n’y a donc plus de moyens légaux de prendre en charge ces animaux !
UN APPEL D'URGENCE AU GOUVERNEMENT
Les responsables de ces centres, toujours en activité, en appellent à la générosité du public pour traverser cette crise. Bien sûr, ils continuent à s’occuper des animaux sauvages recueillis dans leurs structures pour être soignés.
La Fondation Brigitte Bardot craint une mortalité très importante de ces animaux sauvages trouvés blessés et privés de soins. Nous demandons instamment au gouvernement d’autoriser leur transport vers les centres de soins afin de pouvoir les prendre en charge !
Pour en savoir plus, consultez la page Facebook du Réseau des Centres de Soins de la Faune Sauvage.