Les 8 et 29 mai 2020, deux delphineaux sont nés au Marineland d’Antibes. Il est urgent d'agir et de mettre fin à la souffrance de ces animaux, condamnés à une vie de captivité ! À l'initiative de l'association C'est Assez, 9 associations de protection animale, dont la FBB, ont interpellé Elisabeth Borne pour obtenir un moratoire interdisant la reproduction des cétacés captifs en France.
COMMUNIQUé de presse
Madame la ministre de la Transition écologique et solidaire,
Reçues à plusieurs reprises dans le cadre des groupes de travail sur la fauve captive, nos organisations de protection animale : C’est Assez !, La Fondation Droit Animal, Éthique et Sciences, la Confédération Nationale Défense de l’animal, la Fondation 30 Millions d’amis, la Fondation Brigitte Bardot, la SPA, Convergence Animaux Politique, l’ASPAC, Code Animal et AVEC France, reviennent vers vous en l’absence d’annonce de votre part au sujet des delphinariums.
Si nous pouvons entendre que les priorités du gouvernement se portent sur la gestion urgente de la crise sanitaire et sociale, nous ne pouvons en revanche pas comprendre que de simples mesures, qui ne demandent aucun investissement financier, ne soient pas prises dès à présent.
En effet, vous n’êtes pas sans savoir que depuis le décès d’un delphineau en janvier 2020 au Marineland d’Antibes, deux nouveaux dauphins sont nés le 8 et 29 mai dernier… Il y a donc urgence à agir afin que la souffrance des dauphins et orques en captivité ne se perpétue pas indéfiniment.
C’est pourquoi, Madame la Ministre, à l‘instar de Madame Ségolène Royal, qui en 2015 avait adopté un moratoire sur la création de nouveaux delphinariums en prévision de la rédaction de son nouvel arrêté sur la captivité des cétacés, nous vous demandons d’instaurer rapidement un moratoire sur la reproduction des cétacés captifs en attendant vos mesures qui nous l’espérons seront ambitieuses et mettront un terme dans les années à venir à cette activité d’un autre âge.
Rappelons que cette mesure ne requiert aucun argent public, mais seulement une volonté politique de faire avancer les choses.
En vous remerciant à l’avance de la bienveillance avec laquelle vous voudrez bien répondre à notre demande, nous vous prions de bien vouloir agréer, Madame la Ministre, l’expression de notre haute considération.