ABANDONNÉES PAR DES ÉLEVEURS ET PARTICULIERS, LES CHÈVRES « SAUVAGES » DU MASSIF DE LA NERTHE DANS LES BOUCHES-DU-RHÔNE SE SONT MULTIPLIÉES AU POINT DE REJOINDRE LES VOIES RAPIDES DE MARTIGUES ET ALENTOURS, PRÉSENTANT UN DANGER POUR LA CIRCULATION.
Dans le Tarn, une situation comparable s’était produite avec un troupeau de chèvres abandonné par un éleveur. Elles se sont reproduites et se nourrissent dans des pâtures où leur présence provoque la colère des agriculteurs.
Menace sur les chèvres
Dans les deux cas, la solution toute trouvée par les autorités locales : prendre un arrêté d’abattage.
Avril 2021 : la Fondation intervient de nouveau dans le massif de la Nerthe pour tenter de trouver une solution qui permette de lever les menaces qui pèsent sur les chèvres « sauvages ». Rencontre avec le maire d’Ensuès-la-Redonne afin de créer un enclos de capture, comme cela a été fait dans le massif par l’association « les chèvres de notre colline », dont le dynamisme et le courage ont permis de sauver de nombreux caprins.
L’objectif est de capturer les animaux afin de castrer les boucs qui seront relâchés dans le massif, les femelles, elles, sont prises en charge par la FBB dans un lieu de quarantaine avant de rejoindre « l’arche de BB » sous la protection de la Fondation.
Haro sur les chèvres dans le Tarn
À Montredon-Labessonnié, petite commune du Tarn, la prise d’un arrêté d’abattage pour une centaine de chèvres divagantes a provoqué une vive émotion et suscité l’intérêt des médias.
Là encore, la Fondation s’est rendue sur place pour étudier les possibilités de gérer les troupeaux (2 à 3 groupes principaux) sans avoir recours à une « solution » radicale… Après un entretien avec le maire de la commune, l’arrêté d’abattage a été suspendu pour permettre à la FBB d’organiser une opération visant à limiter la présence des chèvres et les nuisances qu’elles occasionnent sur les cultures.
Même si la Fondation Brigitte Bardot a pu intervenir et faire annuler des arrêtés municipaux d’abattage pour les chèvres « sauvages » dans les Bouches-du-Rhône et le Tarn, ces situations se multiplient et il faudra bien apprendre à cohabiter avec les animaux sans chercher à les abattre par facilité et par lâcheté.