La marque canadienne Canada Goose annonce ne plus acheter de nouvelle fourrure et utiliser uniquement de la fourrure recyclée à partir de l'automne 2022.
50 ans de fourrure de coyote sauvage
Depuis cinq décennies, Canada Goose utilise de la fourrure de coyote sauvage de l’Ouest du Canada et des États-Unis pour fabriquer les cols de ses parkas. Le 24 avril 2020, dans son premier rapport de développement durable, l’entreprise a annoncé sa décision de renoncer à acheter de la fourrure neuve. Elle prévoit ainsi de lancer un programme de rachat des fourrures auprès des consommateurs dans les prochains mois.
La marque canadienne est très décriée pour son utilisation de la fourrure, mais aussi de duvet et plumes d’oies, arrachés à vif sur ces animaux pour rembourrer ses parkas. Si Canada Goose ne renonce pas complètement à la fourrure, l’entreprise fait en revanche un progrès dans son refus annoncé de ne plus soutenir un marché de la fourrure particulièrement ignoble, comme la Fondation Brigitte Bardot l’a démontré de nombreuses fois.
Notre combat contre la fourrure
La FBB se bat depuis des années pour en finir avec les élevages de fourrure. Le 20 mars 2020, nous avons publié une vidéo tournée fin 2019 qui montre l’horreur d’un élevage de visons pour la fourrure en France.
Si de plus en plus de marques renoncent à la fourrure – prise de conscience et adaptation à l’opinion de leurs clients qui rejettent la souffrance animale dans la mode – le combat reste à mener au niveau politique. La France est en effet un des derniers pays d’Europe à soutenir la filière de la fourrure, au mépris de tout respect du bien-être animal.
#STOPFOURRURE : L'APPEL DE MARIE-CLAUDE PIETRAGALLA À ELISABETH BORNE
La chorégraphe et danseuse Marie-Claude Pietragalla nous a rejoint dans ce combat.
Elle interpelle la ministre de la transition écologique, Elisabeth Borne, mais aussi tous nos concitoyens, qui doivent être informés de la sordide réalité des élevages de visons français !
Crédit photo : Coyote américain Pixabay/René Rauschenberger