L'identification des chats via une puce ou un tatouage est obligatoire depuis plusieurs années, mais en cas de manquement, aucune peine n'était alors appliquée. Depuis le 21 décembre 2020, le non-respect de cette obligation expose désormais les propriétaires à une amende de 750€.
Pourquoi identifier son animal ?
En juin dernier, la Fondation Brigitte Bardot avait fortement relayé la campagne de sensibilisation lancée par l‘I-CAD et le CLAPAV (Comité de Liaison des Associations de Protection Animale et Vétérinaires). En effet, il est essentiel de rappeler l’importance de l’identification au-delà de l’aspect obligatoire.
Via une puce ou un tatouage, l’identification a pour but de :
- retrouver plus facilement son animal en cas de fugue,
- lui permettre de voyager à vos côtés,
- d’officialiser le lien entre vous,
- simplifier son suivi médical,
- faciliter vos démarches administratives.
Lutter contre l'abandon
Depuis plus de 20 ans, la Fondation Brigitte Bardot se bat contre l’abandon en sensibilisant le public ainsi que les institutions. Afin de mettre fin aux 100 00 abandons enregistrés en France par an et à cette souffrance animale, l’identification est une solution !
Lorsqu’un animal est retrouvé, un vétérinaire ou une personne agréée peut tenter de l’identifier grâce à un lecteur de puce ou en regardant si un tatouage est présent dans l’une de ses oreilles. Par la suite, ce dernier pourra se référer au registre national recensant les chats et chiens identifiés.
des mesures gouvernementales
En décembre dernier, le Ministre de l’Agriculture, M. Julien Denormandie, a annoncé un plan de lutte contre les abandons. Bien que jugé insuffisant concernant la vente d’animaux en ligne et notamment sur les sites de petites annonces, cette mesure sur l’identification est une excellente nouvelle !
Entré en vigueur le 21 décembre 2020, le décret n° 2020-1625 stipule que les propriétaires de chats non-pucés ou non-tatoués, s’exposent à une amende de 750 € (sanction déjà en rigueur pour les propriétaires de chiens).