La crise sanitaire issue du Covid-19 continue d’entraîner des décisions positives pour les animaux partout dans le monde. Des décisions essentielles, longuement attendues et qui auraient, pour certaines, permis d’empêcher l’apparition du virus mortel si elles avaient été prises plus tôt.
la protection du pangolin
Le 5 juin dernier, la Chine annonçait le renforcement de la protection du pangolin, avec l’approbation du Conseil d’État.
L’espèce et toutes ses sous-espèces sont maintenant classées dans la catégorie I, protection la plus élevée qui interdit presque tout commerce intérieur et utilisation de ces animaux sous peine de 10 ans d’emprisonnement. Ce statut est le même que celui accordé au panda.
Cette première bonne nouvelle n’aurait pas été complète sans une interdiction de l’utilisation des écailles de pangolins en médecine chinoise traditionnelle.
les écailles de pangolins désormais interdites en médecine
C’est maintenant chose faite : seulement quelques jours après la première annonce, le gouvernement chinois retirait les pangolins de la liste des ingrédients approuvés en médecine traditionnelle chinoise.
La liste 2020 des médicaments traditionnels approuvés par le pays n’inclut désormais plus les écailles de pangolin, figurant dans la liste depuis des décennies.
Une décision que nous souhaitons applaudir, même si elle arrive un peu tardivement. La population de pangolins, mammifère le plus braconné au monde et menacé d’extinction, a enfin une chance d’être restaurée !
Sources : JKSB / Sciences et avenir