En cette période de confinement du pays pour lutter contre l'épidémie de coronavirus, vous nous avez posé de nombreuses questions concernant votre animal domestique. La Fondation Brigitte Bardot vous répond !
Non, car la transmission du coronavirus se fait d'homme à homme. Même si le virus a pu être détecté sur le chien ou le chat d'une personne malade, un animal de compagnie ou d'élevage ne peut transmettre le Covid-19 à un être humain.
L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) et l’Ordre des Vétérinaires l’ont confirmé, il est très peu probable qu’un animal domestique ne vous transmette le Covid-19.
La maladie se transmet par des gouttelettes expulsées par la bouche des personnes infectées. Comme avec les humains, vous devez respecter les gestes barrières avec votre animal. Pensez à vous laver soigneusement les mains avant et après l’avoir caressé, le virus ayant pu se poser sur son pelage, comme sur n’importe quel support vivant ou inerte, suite à une toux par exemple.
Attention !
Cela peut paraître évident, mais l’arrivée aux urgences vétérinaires de nombreux chats et chiens obligent à le rappeler : il ne faut pas laver son animal avec du gel hydroalcoolique, du désinfectant ou de l’eau de Javel, que ce soit sur le pelage ou sur les pattes. Il risque d’être brûlé ou de s’intoxiquer en se léchant. Un shampoing vétérinaire ou une simple lingette avec de l’eau savonneuse suffit amplement !
Il n'y a aucune raison scientifique pour abandonner son animal en raison de l'épidémie de coronavirus : un animal domestique ne peut transmettre le Covid-19 à l'être humain.
C’est la conclusion transmise par des communiqués officiels de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) et l’Ordre des Vétérinaires.
Lors d’une crise sanitaire d’ampleur telle que nous la connaissons aujourd’hui, il peut arriver à certaines personnes de paniquer et de ne plus raisonner. Certains imaginent ainsi que leur animal pourrait être contagieux et leur transmettre le coronavirus, ce qui est totalement improbable.
Si le coronavirus a pu être détecté sur des chiens et des chats de personnes malades, il ne peut se transmettre que d’homme à homme. Un animal de compagnie ou d’élevage ne peut donc transmettre le Covid-19 à un être humain. Il convient simplement de respecter les gestes barrières avec son animal : se laver les mains avant et après l’avoir caressé, ne pas le laisser vous lécher le visage et l’éloigner des personnes infectées. Et ne surtout pas le laver avec un désinfectant, comme l’eau de Javel ou le gel hydroalcoolique, qui pourrait gravement nuire à sa santé !
Le fait d’abandonner son animal pour se protéger du coronavirus est donc totalement absurde, cruel et toujours puni par la loi d’une peine allant jusqu’à 30 000 euros d’amende et 2 ans d’emprisonnement.
Oui, les consignes du gouvernement vous permettent de continuer à sortir votre chien pour qu'il puisse satisfaire ses besoins naturels, en respectant les règles précisées dans l'attestation dérogatoire de déplacement.
Le gouvernement autorise désormais des sorties de 1 heure maximum par jour et par personne. Elles peuvent être fractionnées, tout en respectant la durée autorisée. Les déplacements doivent se faire dans le périmètre de 1 km autour de votre domicile.
Comme pour toute sortie (alimentation, santé…), vous devez être seul(e) et respecter les gestes barrières et vous munir d’une attestation de déplacement dérogatoire, imprimée ou copiée sur papier libre et dûment remplie, avec la date et l’horaire.
Vous pouvez télécharger ici l’attestation de déplacement (pdf) ou sur le site du ministère de l’Intérieur. Choisissez l’option “Déplacements brefs, dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile, liés (…) aux besoins des animaux de compagnie“.
Comme pour toute déplacement (courses alimentaires, pharmacie…), vous devez sortir seul(e), respecter les gestes barrières et vous munir de votre attestation de déplacement dérogatoire, imprimée ou copiée sur papier libre et dûment remplie, avec la date et l’horaire.
Oui, mais uniquement en cas d'urgence et en prenant rendez-vous par téléphone avant de vous déplacer.
Selon le communiqué de l’Ordre des Vétérinaires, les cabinets vétérinaires restent ouverts en période de confinement, les vétérinaires gardant pour mission d’assurer la continuité du service de santé auprès des animaux.
Attention : seules les consultations d’urgence sont assurées, toutes les autres visites étant reportées (vaccination, stérilisation…).
- vous déplacer seul(e) avec votre animal,
- imprimer ou copier sur papier libre l’attestation de déplacement dérogatoire, à télécharger ici (pdf) ou sur le site du gouvernement, en choisissant l’option : “Déplacements brefs, dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile, liés (…) aux besoins des animaux de compagnie“.
- respecter les gestes barrières au coronavirus : vous laver soigneusement les mains avec du savon ou du gel hydroalcoolique, garder une distance d’1 m avec toute personne, tousser dans votre coude et porter un masque si vous présentez des symptômes.
Oui, mais uniquement en prenant rendez-vous par téléphone avant de vous déplacer.
La période de quarantaine n’implique pas de restriction sur la vente d’alimentation animale par les cabinets vétérinaires, les mesures étant identiques à celles prévues pour l’alimentation humaine, notamment en termes de condition de sortie.
La vente d’aliments pour animaux relève des activités vétérinaires, et la continuité de celles-ci en période de quarantaine est assurée, comme nous l’a confirmé le Docteur Jean-Yves Gauchot, Président de la Fédération des Syndicats Vétérinaires de France.
Si vous vivez seul(e) avec votre animal de compagnie, anticipez sa garde en cas de surcroît de travail, de maladie ou d'hospitalisation.
Commencez par identifier la personne qui pourrait prendre soin de votre animal dans votre entourage proche : amis, famille, voisins, collègues…
N’hésitez pas également à signaler auprès de votre mairie que vous vivez seul(e) avec un animal de compagnie. Les maires tiennent des listes et peuvent intervenir s’ils sont prévenus.
Si personne n’est disponible ou apte à cette mission, il existe d’autres solutions, gratuites ou payantes. Vous pouvez par exemple faire appel à un service de garde d’animaux pour les sorties, l’alimentation voire l’hébergement de votre petit compagnon, que ce soit sur des sites dédiés ou sur des groupes d’entraide sur les réseaux sociaux.
Quelque soit la solution que vous trouverez, n’hésitez pas à commencer vos recherches dès maintenant !
Oui, vous pouvez continuer à nourrir et abreuver votre cheval, âne ou poney vivant au pré, en respectant les consignes du gouvernement concernant votre déplacement.
Depuis la mise en place du confinement, de nombreux propriétaires d’équidés se déplacent, parfois à plus d’1 km, pour alimenter leurs animaux. Depuis le début du confinement, certains d’entre eux ont été verbalisés par les forces de l’ordre.
Le site du ministère de l’Agriculture dit pourtant clairement : « Si l’animal est au pré et habituellement nourri par son propriétaire, celui-ci devra autant que possible faire nourrir son cheval par les voisins de la pâture si celle-ci ne se trouve pas à proximité du domicile. Si le déplacement reste indispensable pour nourrir l’animal, il convient de se munir de l’attestation de individuelle dérogatoire.»
La Ligue Française pour la Protection du Cheval (LFPC) a également publié un communiqué pour vous orienter. Elle recommande de se déplacer muni de son attestation de déplacement dérogatoire, à télécharger ici (pdf) ou sur le site du gouvernement, ainsi qu’en possession du livret signalétique de l’animal et, si possible, de tout document prouvant que l’animal est bien dans le pré de destination.
La LFPC considère que ce type de déplacement est « justifié par la nécessité impérieuse de soins à un être vivant » et « constitue une cause d’irresponsabilité vis-à-vis de l’infraction ». Le propriétaire de l’équidé ne devrait donc pas être sanctionné d’une amende par les forces de l’ordre, en vertu de l’article 122-7 du Code pénal qui dispose que « N’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s’il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace. »
Si votre équidé est en pension dans un centre, le responsable de celui-ci va continuer à s’assurer du bien-être et de la santé de votre animal. Toute ouverture au public étant interdite, vous pouvez prendre de ses nouvelles, mais uniquement par téléphone.
Oui, le ministère de l'Agriculture a clarifié la situation et autorise les bénévoles à alimenter les chats libres, en respectant les consignes de déplacement, et à condition qu'ils aient pratiqué cette activité avant le début du confinement.
Depuis le début du confinement, il était devenu très difficile pour les bénévoles de continuer à nourrir les chats errants. Si l’attestation dérogatoire permet en effet de se déplacer pour des activités liées aux besoins des animaux de compagnie, il arrivait que les forces de l’ordre dressent un procès-verbal.
Le 3 avril 2020, le ministère de l’Agriculture a répondu à nos demandes et autorisé cette mission de protection animale.
Pour ce faire, vous devez impérativement respecter les gestes barrières et les consignes de déplacement du Gouvernement :
- se rendre seul(e) sur le lieu de nourrissage, dans un temps d’1 heure et un périmètre d’1 km,
imprimer ou recopier sur papier libre l’attestation de déplacement dérogatoire, à télécharger ici (pdf) ou sur le site du gouvernement, en choisissant l’option : “Déplacements brefs, dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile, liés (…) aux besoins des animaux de compagnie.”
Nos équipes d'animaliers continuent d'assurer le bien-être des animaux dans nos refuges, en organisant leurs missions de façon à respecter les gestes barrières. Cette mission essentielle de notre Fondation sera assurée tout le temps que durera le confinement.
Afin de respecter les consignes générales de distanciation, les équipes des refuges sont réduites et travaillent en alternance. Un grand bravo à nos animaliers qui continuent d’agir sur le terrain !
En revanche, nos refuges sont fermés au public jusqu’à nouvel ordre.
Le meilleur moyen d'aider les refuges est de ne pas les surcharger et de faire preuve de solidarité avec les maîtres malades, hospitalisés ou décédés, en prenant en charge momentanément leur animal.
Si vous êtes déjà bénévole de la Fondation Brigitte Bardot, restez confinés chez vous et ne prenez aucun risque inutile : vous nous serez très utiles ultérieurement !
Oui, durant le confinement la Fondation continue d'assurer ses missions prioritaires et ses services peuvent être contactés, mais uniquement sur appel filtré ou par e-mail.
Comme nos refuges, le siège parisien de la Fondation Brigitte Bardot est fermé pendant la période de mise en quarantaine du pays, ainsi que le préconisent les mesures gouvernementales de lutte contre la propagation du Covid-19.