Trafic international d'animaux sauvages : l'extinction programmée - Fondation Brigitte Bardot

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Trafic international d'animaux sauvages : L'EXTINCTION PROGRAMMÉE

On estime que le commerce illicite des espèces sauvages concerne chaque année 500 à 600 millions de poissons tropicaux, 15 millions d’animaux à fourrure, 5 millions d’oiseaux, 2 millions de reptiles et 30 000 primates. La Fondation Brigitte Bardot œuvre sur tous les fronts contre le braconnage et le trafic d'animaux sauvages, 3ème trafic mondial après ceux des armes et de la drogue.

LA FONDATION PARTICIPE À LA CITES DEPUIS 2000

La Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES) est un accord entre États permettant de contrôler le commerce des espèces végétales et animales menacées. La Fondation Brigitte Bardot est accréditée depuis 20 ans par le ministère de l’Environnement de l’Energie et de la Mer, pour participer en tant qu’ONG à la Conférence des Parties de la CITES, qui réunit les États et les organisations de protection de la faune et de la flore sauvages.

La Fondation fait entendre sa voix à chaque conférence CITES depuis la CoP11, qui s’est tenue au Kénya en l’an 2000. 

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Lors de la dernière conférence CITES, qui s’est tenue à Genève en août 2019, la Fondation a pu constater uréel progrès pour la préservation des espèces menacées.

En mars 2013, lors de la 16e Conférence des Parties de la CITES à Bangkok, en Thaïlande, Brigitte Bardot écrivait directement à la ministre de l’Ecologie de François Hollande, Delphine Batho, pour exhorter la France à sauvegarder l’Ours polaire. L’ours blanc était alors menacé par l’opposition de l’Europe à une proposition commune des États Unis et de la Russie d’en interdire tout commerce international.  

À l’occasion de la CITES 2017, qui se tenait à Johannesburg, en Afrique du Sud, la Présidente de la Fondation s’était également adressée aux chefs d’État africains en publiant une lettre ouverte leur demandant de préserver la faune sauvage africaine et d’intensifier la lutte contre le braconnage.

« Il faut intensifier la guerre contre les braconniers et faire inscrire au patrimoine mondial de l’UNESCO les éléphants, rhinocéros, gorilles et lions. »

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Brigitte Bardot
Lettre ouverte aux chefs d'État africains (2017)

Lettre Ouverte de Brigitte Bardot

 

Messieurs les Présidents,

Vous êtes dépositaires d’un trésor d’une valeur inestimable, les gardiens d’un patrimoine dont vous êtes responsables aux yeux du monde : la protection urgente des éléphants, rhinocéros et autres espèces emblématiques du Continent africain.

Vous ne pouvez pas rester sans réagir devant le génocide animalier implacable qui décime les éléphants victimes du trafic de l’ivoire. Face aux braconniers équipés d’armes de guerre, seule l’armée peut agir avec force ! Par manque de moyens et d’équipements, les rangers se font abattre et sont victimes, eux-aussi, de la guerre de « l’or blanc ».

Dans quelques jours s’ouvrira à Johannesburg la COP 17 de la CITES*, il faut impérativement envoyer un signal fort et soutenir le transfert de tous les éléphants d’Afrique à l’Annexe I de cette convention pour renforcer leur protection.

La menace est réelle, terrifiante, les Etats africains doivent faire bloc et soutenir l’amendement présenté par le Bénin, le Burkina Faso, la République centrafricaine, le Tchad, l’Éthiopie, le Kenya, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, le Sri Lanka et l’Ouganda.

La disparition des éléphants, rhinocéros, gorilles ou encore des lions serait une épouvantable catastrophe supplémentaire dans le fragile équilibre de la chaîne écologique. Il est urgent de lutter pour la biodiversité et de combattre impitoyablement les crimes contre l’animalité !

C’est pourquoi, j’en appelle à une importante mobilisation de terrain contre le braconnage et à l’inscription, au patrimoine mondial de l’UNESCO, des éléphants, rhinocéros et gorilles. L’Afrique doit montrer au monde qu’elle est capable de préserver ce que la nature lui a confié en attaquant ceux qui assassinent, avec préméditation, ses valeurs fondamentales

* Convention sur le Commerce International des Espèces sauvages menacées d’extinction.

Brigitte Bardot
Présidente

LA FONDATION EST PARTENAIRE DE L'ONCFS

Le 12 septembre 2016, la Fondation a remis pour la seconde fois une série d’objets concernés par la réglementation CITES à l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) afin d’assurer la formation de ses agents dans la lutte contre le trafic d’espèces protégées issues de la faune sauvage.

Défense d’éléphant, crocodile empaillé, carapace de tortue ou mâchoire de requin : ces objets de collection sont issus de legs reçus par la Fondation Brigitte Bardot.

Ghyslaine Calmels-Bock, Directeur général de la FBB, a remis ces objets à Jean-Pierre Poly, Directeur général de l’ONCFS à des fins pédagogiques. 

La remise par la FBB de ces objets aidera les agents de l’ONCFS à renforcer leur expertise en leur présentant des pièces travaillées visées par la réglementation internationale, car ils sont essentiellement formés sur photographies. Elle permettra également à l’Office de sensibiliser ses partenaires, notamment douaniers, gendarmes et magistrats.

Par ce geste, la Fondation Brigitte Bardot confirme son implication dans la lutte contre le trafic d’espèces protégées issues de la faune sauvage, qui constitue le troisième trafic au monde, après le trafic d’armes et le trafic de drogue, et représente 15 milliards d’euros. Cette action a été relayée dans les médias, dont Ouest-FranceFrance InterFrance Info et Animaux-online.

L'ONCFS

L’ONCFS, établissement public placé sous tutelle du ministère en charge de l’Ecologie, est le bras armé de l’Etat français en ce qui concerne l’application de la convention de Washington sur le territoire. Cette convention internationale, ratifiée par la France en 1973, régule le commerce international de plus de 30 000 espèces de la faune et de la flore sauvages protégées.

Dotés de prérogatives de police judiciaire, les agents commissionnés et assermentés de l’ONCFS sont inspecteurs de l’environnement. Ils disposent d’une large palette de compétences afin de lutter contre le trafic d’espèces protégées. Le réseau CITES de l’établissement public compte plus de 300 agents et est animé par une brigade mobile d’intervention dite « BMI CITES ».

LA FBB LUTTE CONTRE LE TRAFIC DE L'IVOIRE

Le Gabon, pays d’Afrique centrale peu peuplé aux vastes forêts, accueille plus de la moitié des éléphants de forêt d’Afrique, mais subit une pression croissante de la part des braconniers : environ 20 000 pachydermes y ont été tués en 10 ans. 
 
La Fondation Brigitte Bardot  vient en aide à l’ONG Conservation Justice, qui a pour vocation de protéger les éléphants et autres espèces menacées au Gabon par la chasse illégale et le trafic de la faune sauvage
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Cette organisation contrôle le niveau d’application de la loi sur la faune et tente de dissuader les braconniers et les trafiquants de développer leurs activités. Conservation Justice a permis au gouvernement gabonais d’opérer des saisies records d’ivoire issu du braconnage. 
 
En décembre 2015, 206 kilos d’ivoire provenant de 21 éléphants abattus ont ainsi été saisis par les autorités et les membres d’un réseau de trafic international interpellés. Cet ivoire devait être exporté vers le Cameroun, voire dans les ports d’Afrique de l’Ouest, avant d’arriver à sa destination finale en Asie.  
Une délégation de la FBB a ainsi rencontré les acteurs de cette lutte anti-trafic, du gouvernement aux activistes indépendants. La délégation a été reçue en entretien par le secrétaire exécutif de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN)
 
La délégation de la Fondation a profité de cet entretien pour insister sur l’urgence d’unir les efforts de tous les organismes de l’État, des organismes indépendants et des ONG, afin d’enrayer ce braconnage intensif et d’agir de manière efficace. 

Kanal 7, 1ère chaîne de télévision au Gabon, a reçu la délégation de la Fondation pour une émission de 52 minutes. Nous avons débattu, avec le journaliste Sampérode Mba, sur la lutte anti-braconnage et l’engagement de la Fondation Brigitte Bardot en Afrique.

Crédits photos : DR / Fondation Brigitte Bardot
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