Le 14 mai prochain, la Commission AGRI (agriculture) du Parlement européen se prononcera sur le règlement relatif au bien-être et à la traçabilité des chiens et des chats. Un vote décisif auquel la Fondation Brigitte Bardot sera vigilante pour défendre ses positions.
Un enjeu majeur pour les animaux de compagnie
La législation actuelle de l’Union européenne concernant les chats et les chiens reste très limitée. Ainsi, chaque pays applique ses propres règles, créant des inégalités et des failles exploitées par le commerce illégal.
Face à ce constat, la Commission européenne a proposé en décembre 2023 un projet de règlement visant à établir des règles harmonisées minimales dans l’ensemble de l’UE. L’objectif : harmoniser la législation sur le continent et améliorer significativement le bien-être des chats et des chiens détenus par les éleveurs, les établissements de vente et les refuges.
En juin 2024, le Conseil, qui réunit tous les États membres de l’UE, a rendu sa version du texte. Aujourd’hui, le travail de révision du texte par les membres du Parlement européen constitue la toute dernière opportunité d’apporter des améliorations essentielles.
La Fondation Brigitte Bardot pleinement mobilisée
Dans la perspective du vote en Commission AGRI (pour Agriculture, la commission en charge du bien-être animal) le 14 mai, puis du vote en session plénière en juin, la Fondation Brigitte Bardot s’est mobilisée en interpellant directement les eurodéputés sur quatre revendications essentielles :
– L’identification et l’enregistrement systématiques de TOUS les chats et chiens européens dans une base de données commune
– La mise en place d’un système de vérification préalable des annonces de vente en ligne, intégré directement aux plateformes
– L’interconnexion des bases de données des États membres pour une traçabilité efficace
Des colliers de dressage à proscrire définitivement
Notre Fondation a attiré la vigilance des eurodéputés sur certains amendements déposés, qui tendent à autoriser l’utilisation des colliers coercitifs, notamment électriques. Si la France tarde à les interdire (cf. notre post sur le sujet), nombreux sont les pays, comme l’Allemagne ou l’Autriche, à avoir sauté le pas. Nous leur avons demandé instamment d’en faire de même, en prohibant définitivement ces instruments, sources d’innombrables douleurs pour les animaux concernés.
Une harmonisation nécessaire pour lutter contre le trafic
Ce projet de règlement représente également une opportunité majeure pour renforcer la lutte contre le trafic illégal des animaux de compagnie à l’échelle européenne. L’harmonisation des règles et la mise en commun (trouver un autre mot) des bases de données constituent des outils essentiels pour stopper ce problème qui concerne des milliers d’animaux chaque année.
Vers une réglementation plus soucieuse du bien-être animal
Cette révision représente notre dernière chance d’améliorer significativement le texte avant son adoption. La Fondation Brigitte Bardot reste pleinement mobilisée pour défendre le bien-être des animaux de compagnie en France et à l’international.
