La Fondation Brigitte Bardot dénonce l’immobilisme du Sénat concernant la proposition de loi visant à interdire les colliers étrangleurs, électriques et à pointes. Deux ans après son adoption par l’Assemblée nationale, ce texte essentiel pour le bien-être animal reste bloqué au Sénat qui traîne à le mettre à l’ordre du jour des débats.
Une proposition de loi laissée en suspens
En janvier 2023, l’Assemblée nationale a adopté à la quasi-unanimité une proposition de loi visant à interdire la vente et la promotion des colliers étrangleurs, électriques et à pointes pour les chiens. Cette décision transpartisane reflétait une prise de conscience collective sur la nécessité d’éliminer ces outils de torture.
Mais, deux ans plus tard, cette avancée législative est au point mort, le Sénat n’ayant toujours pas inscrit ce texte à son agenda.
Des dispositifs cruels aux conséquences dévastatrices
Les colliers coercitifs ne sont pas de simples outils d’éducation canine, mais de véritables instruments de torture dont les effets néfastes sont scientifiquement prouvés: pression intraoculaire, écrasements de la trachée, brûlures et perforation de la peau, arthrose dégénérative, paralysie du nerf laryngé…) et psychiques (douleur, stress, inhibition apprise, anxiété, méfiance) importantes sur les chiens qui y sont soumis, pouvant engendrer agressivité et morsures
La Fondation Brigitte Bardot interpelle Gérard Larcher, Président du Sénat.
Face à tant d’immobilisme, la Fondation a décidé de saisir par courrier le Président du Sénat, le gouvernement ainsi que tous les sénateurs prenant part à l’élaboration de l’agenda de la Chambre Haute.
Notre demande est simple : qu’attend le Sénat pour examiner ce texte afin de mettre fin aux multiples souffrances et traumatismes engendrés par ce type de colliers ? Il est plus qu’urgent de mettre un point final à ces méthodes ‘’éducatives’’ violentes et archaïques. Chaque jour qui passe, c’est un chien de plus qui souffre !
La Fondation Brigitte Bardot continuera de mobiliser tous les moyens à sa disposition pour que cette proposition de loi soit enfin inscrite à l’ordre du jour du Sénat et adoptée dans les plus brefs délais.
